Maison horlogère créée en 1997, Urwerk s’impose aujourd’hui comme une référence dans le domaine de la haute horlogerie audacieuse et visionnaire…
Pourquoi Urwerk ?
Si la maison horlogère Urwerk secoue depuis plus de 10 ans le paysage horloger avec sa vision du temps décalée, elle puise ses sources dans les racines mêmes du génie humain. 6000 ans avant J.C., dans la ville de Ur en Mésopotamie, les Sumériens observaient l’ombre portée du soleil sur leurs monuments. Ce furent là les premiers tâtonnements pour définir une unité de temps telle que nous la connaissons encore aujourd’hui.
Par ailleurs, le mot Ur signifie également le début, ou les origines en langue allemande. Coïncidence ? La dernière syllabe serait également un emprunt à la langue de Goethe. Le verbe « werk » indique le fait de travailler, d’innover. La maison Urwerk rend donc hommage appuyé aux maîtres horlogers qui se sont succédés génération après génération, fondant les principes mêmes de la haute horlogerie.
Felix Baumgartner, le bouillonnant créateur
Né à Schaffhouse en Suisse en 1975, Felix Baumgartner grandit dans l’univers de la Haute horlogerie. Il semble d’ailleurs, de l’aveu même de son propre père, que le premier mot que Felix ai prononcé ai été « Uhr » (horloge en allemand). De famille, il est bien question dans le cas présent puisque le grand-père et le père de Felix furent tous deux horlogers de métier, ce dernier étant spécialisé dans la réparation de pendules anciennes. Par la suite, Felix Baumgartner poursuit de brillantes études à l’école d’horlogerie de Soleure, d’où il sortira diplômé en 1992 à l’âge de 17 ans. Il deviendra horloger indépendant à Genève trois ans plus tard, où il développera de nombreuses complications pour de prestigieuses manufactures horlogères. Il fait une rencontre déterminante en 1995 en la personne de Martin Frei, avec qui il conçoit les contours de la marque Urwerk. Félix Baumgartner devient alors concepteur mécanique et Martin Frei concepteur design. En 1998, Felix Baumgartner est officiellement intronisé à l’Académie horlogère des créateurs indépendants (AHCI). Il gardera à l’esprit cette vision, comme une profession de foi qu’il partage avec son collègue et ami : « Proposer une autre perception de l’heure est l’envie qui tous les jours nous fait avancer ! »
Martin Frei, le visionnaire rêveur
Martin Frei est un artiste à succès, diplômé en art de l’école de Hochschule für Gestaltung und Kunst à Lucerne. Il est particulièrement connu pour son imagination débordante. Son père, ingénieur en technologie du vide, l’initie très tôt à l’astrologie. C’est sans doute durant cette période que Martin éprouve une véritable fascination durable pour la science spatiale, surtout russe. Son souvenir d’enfance le plus marquant demeure tout de même sa visite de New-York en 1977. Les proportions vertigineuses de la mégalopole lui donnent alors envie d’explorer de nouveaux courants artistiques, au travers d’autres cultures. La rencontre avec Felix Baumgartner en 1997 aboutit a une grande amitié. Les deux hommes vont s’attacher à réaliser leurs rêves, fondés sur une horlogerie inédite et innovante. La marque Urwerk va alors fusionner art contemporain et technicité de pointe.
Spoutnik et autres curiosités satellitaires
Le père de Martin Frei, spécialisé dans la technologie du vide, était associé à l’équipe américaine responsable de la construction du module d’excursion lunaire en 1997. Une raison personnelle de plus pour Martin Frei, véritable fanatique de la conquête spatiale, de présenter la première création d’Urwerk en 2001 sous le nom UR102 Spoutnik. Le design de ce premier objet unique évoque bien sur le design du premier satellite russe mis en orbite autour de la Terre. Le succès est immédiat, notamment en 2003 avec l’Urwerk 103 et la UR201, cette dernière étant caractéristiques des efforts de la marque en terme d’originalité.
Mais la surprise est totale en 2008, avec la présentation de l’UR 202 Turbine Automatic, qui arbore une complication satellite brevetée, dotée d’un système de remontage inédit. Récemment encore, Urwerk a fait sensation au salon Baselworld 2013 avec la présentation d’une complication électronique linéaire, rompant de fait avec les préjugés sur les mécaniques électroniques. Felix Baumgartner a son point de vue sur la question des innovations : « L’horlogerie n’en est qu’à sa période rock, mais elle vivra aussi son funk et son rap ! »
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