Chopard : la tradition depuis plus de 150 ans

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Guynemer Spad Vieux Charles

La maison Chopard est reconnue dans le monde entier pour son engagement en faveur de la créativité et d’une vision d’excellence. Les technologies les plus pointues, associées à une tradition créative, délivrent ainsi des montres d’une précision inégalée…

Un objectif historique de précision

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Louis-Ulysse Chopard (à droite) et ses successeurs

C’est en 1860 que Louis-Ulysse Chopard conçoit en Suisse la maison Chopard, plus précisément à Sonvillier, entre St-Imier et La Chaux de Fonds. Le père de Louis-Ulysse, Félicien Chopard est paysan et homme de tradition et incite le jeune homme à apprendre l’horlogerie. C’est ainsi qu’à l’âge de 24 ans, Louis-Ulysse crée sa manufacture baptisée de ses initiales L.U.C. Il s’agit avant tout d’une activité de haute précision qui tend à se spécialiser dans la manufacture de montres de poche et de chronomètres.

Mais la concurrence est rude et il faut savoir se démarquer. En effet à l’époque, on estime que Louis-Ulysse subit la pression de pas moins de 80 concurrents différents ! Louis-Ulysse s’attache donc à concevoir des mécaniques de précision et de qualité, par le biais d’un travail manuel quasi systématique. Sa devise se résume alors en ces termes : “Qualité par le plus de travail manuel possible”.

Les territoires d’Europe de l’Est sont rapidement visés par une campagne intensive de développement commercial, alors même que Louis-Ulysse parcourt ces régions par le biais de nombreux voyages. Le nom de Chopard acquiert progressivement un certain prestige, notamment au travers de la haute société russe, hongroise et polonaise. Pour la petite histoire, le Tsar de Russie Nicolas II serait lui-même devenu client de Chopard, arborant à son poignet les créations de la célèbre manufacture.

A la mort de Louis-Ulysse, l’affaire se transmettra de génération en génération. Elle reviendra d’abord à Paul-Louis Chopard et Paul-André, respectivement fils et petit-fils du fondateur. Les chronomètres poche Chopard remportent alors un franc succès, et la maison Chopard se taille une solide réputation dans la confection de garde-temps précis, d’une grande technicité. Il est alors temps pour la maison de s’installer à Genève, capitale internationale de l’horlogerie et carrefour des idées innovantes.

Reprise en main et modernisation

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Karl Scheufele (au centre)

En 1963, Paul-André Chopard âgé de 70 ans prend la décision de confier l’activité à Karl Scheufele, un homme d’affaires avec qui il partagera la même détermination et le sens du créatif. Karl Scheufele témoigne de ses premières impressions de l’époque : “Dès ma première visite dans l’atelier genevois, en voyant le vieux monsieur Chopard, assis à son établi devant la fenêtre, j’ai su que nos deux entreprises étaient faites pour s’entendre. Après une demi-heure de conversation, je savais que c’était le bon choix. »

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Paul-André Chopard ne s’est pas trompé : la nouvelle équipe s’appuie sur une certaine expertise dans la joaillerie et modernise les créations Chopard. On note à ce titre la célèbre montre Happy Diamonds, dotée d’un procédé de fabrication qui sera reproduit pour toute une gamme de bijoux précieux.

Sortie au cours de l’année 1976, la Happy Diamonds est rapidement considérée comme un concept avant gardiste, décorée de fait par un International Diamonds Award et par la Rose d’Or de Baden-Baden. Les bonnes critiques du public et la considération bienveillante des professionnels à permis par la suite le développement de montres masculines et féminines de grande qualité : les concepts affichent ainsi des courbes résolument rondes et sensuelles, mélange la technique à la pierre précieuse.

Une créativité sans cesse renouvelée

A partir des années 1990, la famille Scheufele continue de perpétuer la tradition d’excellence initiée par Karl Scheufele. C’est ainsi que Caroline Gruosi-Scheufele et Karl-Friedrich forment un partenariat efficace, attaché à conserver les tradition d’orfèvrerie du groupe. Chopard va alors se lancer à l’assaut du secteur de la Haute Joaillerie et développer cinq collections inédites : Casmir, La Vie en Rose, Pushkin, Copacabana, et 709 Madison.

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Dès 1997, Caroline Scheufele est contactée par Pierre Viot alors président du Festival de Cannes, officiellement pour redessiner la Palme d’Or. La maison Chopard va alors se rapprocher du milieu du cinéma, glamour par définition notamment lors de la montée des marches au Festival de Cannes. Une histoire d’amour qui va ainsi durer plus de 15 ans. En 2007, la première grande collection de Haute Joaillerie s’attache à sublimer l’environnement des stars du cinéma.

Entre temps, la manufacture lance en 2001 la L.U.C. TONNEAU, dotée d’un calibre à remontage automatique de forme, à microrotor décentré. L’année suivante, Chopard devient le chronomètre du Grand Prix de Monaco Historique. Les 150 ans de la marque en 2010 sont l’occasion de fêter une toute nouvelle collection anniversaire, baptisées Animal World : 150 pièce de Haute Joaillerie, inspirées des animaux évoluant dans une jungle féerique.

Quatre nouveaux modèles L.U.C. sont également présentés. Alimentés par quatre nouveaux calibres de manufacture, il s’agit de la L.U.C. Engine One Tourbillon, la L.U.C. Tribute to Louis-Ulysse Chopard, la L.U.C. 1937 ainsi que la L.UC. All in One. Aujourd’hui, Chopard est distribuée dans plus de 70 pays à travers le monde.

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Rédacteur de métier et contributeur de la première heure de WWG, il à toujours apprécié les belles mécaniques de l'horlogerie et leur histoire.

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