175 ans au service de la précision et de l’élégance. C’est ainsi que Longines se définit, traversant le temps et les épreuves sans jamais renier ses relations historiques avec le village de St Imier en Suisse…
La plus ancienne marque horlogère déposée au monde
Le point de départ de Longines se situe au village d’Agiez, près du lac de Neuchâtel. La famille suisse Agassiz est notamment constituée de deux scientifiques historiques, Louis et Alexander Agassiz. Mais c’est véritablement Auguste Agassiz qui se distingue par son œuvre horlogère. Celui-ci s’associe en 1832 à un comptoir d’horlogerie de Saint-Imier, tenu par Florian Morel et Henri Raiguel et qui s’appelle encore à l’époque « Le comptoir Raiguel Jeune ». Le magasin commercialise des montres assemblées par des horlogers à leurs propres domiciles selon le mode de production de l’établissage. Auguste Agassiz assume bientôt la responsabilité de l’activité sous la raison sociale « Agassiz & Compagnie ».
Les relations commerciales d’Auguste permettent aux garde-temps fabriqués de s’écouler dans le monde entier, notamment de l’autre côté de l’Atlantique. En 1850, le neveu d’Auguste, Ernest Francillon, reprend la société et décide d’ouvrir une usine pour améliorer la productivité. L’activité doit être centralisée, l’assemblage et les finitions se faisant de fait au même endroit. L’objectif est de pouvoir sortir des modèles en série tout en garantissant leur précision. Pour réaliser ce projet, Ernest achète en 1866 un terrain situé le long de la rivière Suze, au lieu dit Les Longines. Ainsi commence l’origine de la marque éponyme. Dès lors, la société est en pleine croissance et permet et permet notamment d’engager Jacques David, un jeune ingénieur qui va aider au développement de machines outils.
La marque Longines s’impose rapidement comme un acteur majeur du chronométrage sportif, et devient en 1896 le tout premier chronométreur officiel des Jeux Olympiques modernes. En 1911, la manufacture des Longines occupe plus de 1 100 ouvriers et écoule ses créations dans le monde entier. A partir de 1919, Longines devient chronométreur officiel de la Fédération Internationale d’Aéronautique et entame ainsi une longue collaboration avec l’aéronautique. Les exploits de Charles Lindbergh en 1927 et d’Amélia Earhart en 1932 développèrent ainsi la notoriété du groupe.
Longines : innovation et savoir-faire horloger
L’innovation et les exploits de la marque Longines se succèdent et lui confèrent le titre de maison horlogère « la plus primée ». Les modèles mythiques jalonnent l’histoire de la marque, comme la Flagship en 1957. En 1969, Longines produit sa première montre-bracelet cyber-nétique à quartz conçue par le laboratoire de recherche d’une manufacture horlogère. Le mouvement électronique 6512 ou « Ultra-Quartz » équipe ainsi une première génération de montres-bracelets.
Bien que la production de montres à quartz soit perçue à l’époque comme une nécessité compte tenu de la concurrence asiatique, Longines n’oublie pas de poursuivre le développement de calibres mécaniques. L’importance du design grandit au fur et à mesure que les années 1980 s’écoulent. Les montres sont jugées autant pour leurs performances que pour leur esthétique.
L’entrée dans le XXIe siècle
Ce n’est qu’à partir des années 2000 qu’on peut à nouveau profiter de modèles de montres mécaniques associant poésie et précision dans un cadre traditionnel. A ce titre, la collection « Master Collection » décline ce renouveau de la montre au design unique et intemporel, typique du lien historique d’avec la maison de St Imier. Les modèles présentés sont uniquement mécaniques (manuels ou automatiques).
Longines célèbre 80 ans de chronométrage équestre en 2006, un domaine qu’elle côtoie depuis 1926, lors de sa première expérience au Concours Hippique Internationale Officiel de Genève. En 2007, le jubilé de la marque Longines est l’occasion de fêter 175 ans d’une technique et d’un patrimoine extraordinaire. Walter von Känel, président de Longines, évoque cette fierté retracée à travers un livre, qui permet de « commémorer de façon durable, l’histoire économique et sociale de la région ».
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